Le Chaos de Nîmes le Vieux : je décide d’aller découvrir ce qui se cache derrière ce nom…
La route qui y mène se prend au niveau du Col de Perjuret, sur la D996 qui relie Meyrueis à Florac, et plus précisément entre Gatuzières et Fraissinet-de-Fourques.
Partant du Mont-Aigoual, j’atteins le Causse Méjean. Premières rencontres : un renard me regarde passer indifférent tandis qu’un vol de rapaces (aigles ou vautours) nous observe de là-haut !
En quittant la D996, une petite route me conduit jusqu’à Gally où je me gare pour continuer à pied. Je commence à apercevoir au loin une multitude de grands blocs de pierre éparpillés sur le causse. Quelques-uns sont énormes et pèsent plusieurs tonnes. On a pourtant l’impression qu’un simple coup de vent pourrait les faire basculer de leur base si étroite !
Arrivée au hameau de L’hom, je continue mon parcours jusqu’au Veygalier. Les rochers sont de plus en plus nombreux. Je me promène dans le petit hameau et passe le long de ses maisons de pierre. Un portillon me donne accès à un « parc karstique » rassemblant des blocs aux formes étranges, laissant libre cours à mon imagination : je vois un chameau, un chien, une tortue, des énormes trous ressemblant à des arches.
Ce lieu est apaisant, on aimerait y rester plus longtemps. Je passe ma main sur les pierres, c’est l’été, elles sont chaudes et douces. Ce site est vraiment envoûtant et mystérieux !
Je reviens jusqu’à L’hom pour reprendre et terminer la boucle de ma randonnée, et retrouve ma voiture au hameau de Gally.
J’ai bien sûr pris une multitude de photos ! Je sais que je reviendrai à chaque saison pour admirer ce fabuleux endroit sous d’autres couleurs…
Le Chaos de Nîmes le Vieux
Inscrit en zone cœur du Parc National des Cévennes, le site de Nîmes le Vieux a été baptisé ainsi en 1908 par son découvreur Paul Arnal, pasteur à Vébron, par analogie avec le chaos de Montpellier le Vieux, un site similaire découvert 25 ans plus tôt par le grand explorateur des causses Edouard-Alfred Martel.
Le chaos se situe à une altitude moyenne de 1100 m sur près de 4 km d’étendue. Depuis des millénaires, l’érosion sculpte des formes étranges et fantastiques dans le calcaire dolomitique. Ce chaos ruiniformes a été taillé dans le calcaire par l’eau, le gel, le soleil et le vent.