Sud Cévennes, une destination entre mer et montagne

Bienvenue au pays des contrastes géologiques et climatiques, de l’authenticité patrimoniale et culturelle, du savoir-faire artisanal et des plaisirs gourmands… Bienvenue dans le Sud Cévennes, une terre de bon accueil qui saura satisfaire vos envies de randonnées à l’air pur, de découvertes touristiques vertigineuses et de rencontres impérissables. Entre mer et montagne, causses calcaires et vallées schisteuses, massifs granitiques et garrigues balayées par le vent ont dessiné, entre le Cirque de Navacelles, le Mont Aigoual et les Gorges de l'Hérault, un royaume de sérénité à la profusion incomparable de richesses naturelles. La destination rêvée pour quiconque aspire au bien-vivre et à l’évasion.


Le territoire du Sud Cévennes fait partie intégrante du Parc National des Cévennes, le seul des dix parcs nationaux de France métropolitaine à être en moyenne montagne. Ce dernier s’étend sur 2973 km2, dont une aire d’adhésion couvrant la Lozère, le Gard et une infime partie de l’Ardèche, ce qui fait de lui le plus grand Parc national de la métropole.

Le cœur du Parc, avec 48 communes, est le seul en France, à être habité. Créé en septembre 1970, le Parc national des Cévennes doit ce titre à son incroyable biodiversité - l’Unesco l’a d’ailleurs désigné « réserve de biosphère » en 1985 -  à la beauté de ses paysages et à la richesse de sa culture. Autant de composantes d’un patrimoine exceptionnel, à la protection et à la gestion duquel l’Etat est associé. 


Le territoire « Causses et Cévennes » est inscrit, depuis 2011, sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, au titre de « paysage culturel de l’agropastoralisme méditerranéen ». Ce bien porte en lui la reconnaissance d’une tradition millénaire, basée sur une utilisation optimale de la diversité géologique et climatique du paysage pour les besoins de l’élevage.

De tous temps, plus activement depuis le Moyen Âge, les hommes ont ainsi mis à profit les ressources spontanées (châtaignes, herbe, broussaille, vergers…) de cette terre aux reliefs disparates pour maintenir vivants des espaces ouverts, à la fois destinés au pâturage des troupeaux et à la culture des foins et des céréales nécessaires à leur alimentation. Sous forme sédentaire ou transhumante, ce pastoralisme permet, depuis des siècles, aux éleveurs et à leurs bêtes de vivre en totale harmonie avec la nature. Aujourd'hui encore l'agriculture reste très présente dans les hameaux et villages, au cœur des trois grandes zones géographiques composant le site : les causses et leurs gorges calcaires, les Cévennes schisteuses et les massifs granitiques des Monts Aigoual et Lozère.


La rudesse du causse s'oppose à la fraîcheur des gorges, cascades et forêts.

C’est dans le Massif de l’Aigoual que le fleuve Hérault prend sa source pour se jeter après un parcours de 147 km au Grau d’Agde dans la Méditerranée. La Vis, affluent cévenol quant à elle prend sa source au lieu-dit Les Liquières dans la forêt domaniale de L'Aigoual et se jette dans l’Hérault à l’entrée de Ganges, aux Forces.

En Sud Cévennes, c'est à Saint Etienne d'Issensac que l'on découvre les méandres de l'Hérault qui, plus au nord serpente le long des vertigineuses Gorges calcaires vers le village médiéval de Laroque. En direction de la Méditerranée ce sont les Gorges de l’Hérault qui inspirent au ressourcement en longeant le fleuve vers St Guilhem le Désert et le Pont du Diable, labellisé Grand site de France.

C’est sans compter sur la diversité, de nos paysages longeant Gorges et Vallées : forêts, cultures en terrasses, garrigue..., et de la richesse exceptionnelle en flore et  faune, avec notamment la présence de l'Aigle de Bonelli qui niche dans les falaises calcaires que Dame Nature  a réalisé des merveilles ! Des Causses pour la Vis ou du Massif de l'Aigoual pour l’Hérault, les cévenols  aspirent à se  rafraîchir dans les lieux emblématique de baignade en rivière que sont les sites du Mouretou à Valleraugue et de Saint Etienne d'Issensac à Brissac