Cette limite géographique divise les eaux d’un territoire en différents bassins versants.
Lorsque cette eau tombe, elle suit le relief de la montagne. Elle file le long de la pente naturelle pour former en bas de la vallée le cours d’eau principal.
La pluie qui tombe et qui ruisselle sur le versant de Valleraugue, va former le cours d’eau de l’Hérault et continue son chemin jusqu’à la méditerranée. Le chemin de l’eau qui s’en va vers Dourbies ne suit pas le même itinéraire : il finit sa course dans l’océan…
Cette ligne imaginaire, qui arrive des Pyrénées, monte et traverse l’Espérou et continue jusqu’à son sommet de l’Aigoual, puis passe à Aire de Côte, le Col Salidès, la Cam de l’Hospitalet…
Cette limite de bassin hydrographique continue en traversant le Bougès par le col de Jalcreste, puis continue sa route entre le Pic Cassini et le col de l’Aigle sur le mont Lozère.
A vous de chercher son itinéraire jusque dans les Alpes !
La ligne topographie du partage des eaux marque une limite sur le terrain : des limites cadastrales entre 2 communes. Comme par exemple, cette limite qui traverse et sépare en deux le village de l’Espérou : un village/deux communes – Valleraugue (Val d’Aigoual) et Dourbies. Cette ligne du partage des eaux sert souvent de base juridique à la délimitation de frontières dans les zones montagneuses, comme c’est le cas, par exemple, dans les Alpes entre la France et L’Italie.
B.Galzin
Destination Sud CévennesLa France métropolitaine est divisée en six bassins versants, ou bassins hydrographiques :
Sur notre territoire, cette limite se ressent également dans le climat. Les vallées cévenoles bénéficient d’une météo plus clémente. Un temps sec et une végétation méditerranéenne. Les Causses et ses contreforts, le versant océanique, présentent une pluviométrie plus importante. Vous pourrez constater une nature plus verdoyante, et des températures moins élevées.
