Présentation

St Jean du Gard est un village au caractère cévenol affirmé, qui s'étire le long du Gardon,

La ville de Saint-Jean-du-Gard s’est établie au confluent de deux vallées (vallée Borgne et vallée Française), sur le tracé de l’antique route des Gabales reliant Nîmes à Mende.
Installé en fond de vallée et enchâssé dans son environnement collinaire comme une perle dans son écrin, le bourg est dominé par le pic d’Arbousse, les hauteurs de Sueilhes, de Montezorgues, par le col Saint Pierre et le Mont Brion (815m). Dans ces collines, au Nord et Nord Est de la ville, les traces d’un peuplement néolithique (menhirs, dolmens et tombes à coffre) ont été mises à jour.
Mais c’est au XIIe siècle qu’on situe la naissance de la cité, dans la dynamique expansionniste des monastères de la plaine.
Sur les côteaux, de petits ermitages s’installent. Une maigre population
entreprend des travaux de défrichements autour de Notre Dame de Montezorgues, de Notre Dame de la Madeleine à l’Astreau et de Saint Pierre du Pas de Dieu, sur la Corniche.

Le Pont Vieux, édifié en 1733 pour remplacer un gué et victime lui aussi des caprices de l'eau - le Gardon-, fut reconstruit à l'identique après la crue de 1958. Figurant sur les armoiries de la ville, il est chargé d'une forte connotation affective.

La Filature dite Maison Rouge, construite en 1838, est représentative des ateliers où on tirait la soie. Par son architecture et son décor, elle est le symbole du travail de la soie en Cévennes. Rénovée, elle accueille aujourd'hui le Musée Musée des Vallées Cévenoles qui retrace la vie d'autrefois en Cévennes.

La cité est le point de départ de plus de 150 km de sentiers. Chaque année pour l'Ascension et la Toussaint, un festival attire les amateurs de toutes les randonnées non motorisées sur les pas de leur glorieux ainé, Robert Louis Stevenson, qui termina ici en 1878 les 220 kilomètres de son célèbre "Voyage en Cévennes avec un âne".

Langues parlées :
Français